mardi 25 février 2014

les femmes qui lisent ont besoin de respirer



Le bouquin si prisé de Donna Tartt, le chardonneret, m’a donné l’impression, accrue dans le dernier tiers, de ne pouvoir respirer. Il y en avait trop…trop de branches à l'arbre et une histoire que les critiques ont déflorée ad nauseam dans laquelle le lecteur est prisonnier pendant 800 pages. Oui je sais les louanges ont été dithyrambiques, oui je sais elle a mis 10 ans à écrire son livre, oui j’avais beaucoup aimé le maître des illusions, mais le petit copain m’avait ennuyée et j'ai peiné pour finir celui-là, voilà !

Car le lecteur veut à la fois pouvoir respirer et être tenu en haleine et la lectrice que je suis aime aussi  les méandres qui conduisent d’un livre à l’autre, d’un fleuve tranquille à une rive escarpée.

J’ai découvert Sorj Chalandon en allant voir Mon Traître monté par Emmanuel Meirieu, j’ai lu ensuite la légende de nos pères et j’ai relu de beaux lendemains de Russel Banks en espérant voir un jour la pièce de Meirieu.


J’ai détesté esprit d’hiver de Laura Kasischke, un autre livre encensé par la critique mais j’arrête les mauvais points et je vous fais part de ma découverte d’hier. Je suis en train de terminer l’appel du coucou, écrit par un certain Robert Galbraith, épatée que ce soit un premier roman maîtrisant à fond la caisse les codes du polar, encore plus que Robert soit J K Rowling la créatrice d’Harry Potter !

la belle liseuse
une autre liseuse
J’ai trouvé six sens au mot liseuse avant la  chose numérique, du couvre-livre au vêtement féminin (pour lire au lit) et à la  lampe had hoc…

Il y a même la petite table à plusieurs tablettes servant à poser des livres et des revues et, on dirait un gag, une pipe à longue tige particulièrement adaptée pour la lecture.

 La littérature n'est pas née le jour où un jeune garçon criant Au loup! Au loup! a jailli d'une vallée néanderthalienne, un grand loup gris sur ses talons: la littérature est née le jour où un jeune garçon a crié Au loup! Au loup! alors qu'il n'y avait aucun loup derrière lui (Vladimir Nabokov).




la lectrice