samedi 12 décembre 2015

Un musée qui a de l'étoffe

La première fois au musée des tissus c'était pour une exposition Balenciaga . C'était il y a trente ans et je me souviens du chatoiement des étoffes et des silhouettes cintrées de noir. Il y a eu d'autres expositions que je n'ai pas toutes vues mais l'enchantement est toujours présent comme pour les robes de Peau d'âne du film de Jacques Demy.
Et il a son beau fond, les carrés de soie, les tapisseries, les vases, les statuettes...




une expo à Paris sur les toilettes de la comtesse Greffulhe
qui a donné son élégance à la duchesse de Guermantes,
robe d'intérieur créée par Charles Frederick Worth







couleur du temps, de lune et de soleil












Il est au coeur de la presqu'île, il est l'héritier des canuts et soyeux lyonnais, il a inspiré des créations récentes chez Hermès (fleurs et papillons de tissus)




 Et quelle chance de trouver des cartes comme ce fusuka à décor de blaireau au clair de lune (Satin brodé. Soie. Japon, 19ème siècle) 




     et des sacs à offrir aux copines






un p'tit coin tamisé du p'tit grain
Quand on a un petit creux, et même un gros, en face du musée, le petit grain a des recoins très accueillants et son bo-bun vaut le déplacement.







 Comme dans la cour du musée de l'imprimerie ou celle du musée Gadagne, comme dans le jardin du palais St Pierre, il y a le plaisir de pénétrer dans un lieu plein de charme dont la perte ternirait surement l'éclat de la ville.