lundi 20 novembre 2017

balade en novembre



Une petite balade dans des sentiers agréables


J’aime les noms des vedettes du Moulin de la Galette et du Moulin Rouge immortalisés par Toulouse-Lautrec : La Goulue, Grille d’Egoût, la Môme Fromage, Nini Patte en l’air et Valentin le Désossé...


Savoureux dialogues entre les petits enfants d’une amie, le garçon 7 ans et sa cousine, 6 ans.

Lui : alors on jouerait aux chevaliers, je serais le chevalier blanc et on ferait la bagarre

Elle : non ! on va jouer à la reine, je serais une très belle reine et tu serais amoureux de moi

Lui : bon on va d’abord jouer aux chevaliers!



Les mêmes, 2 ans avant, dans le métro

Elle : si ! je suis la plus belle du monde

Lui : mais non ! tu es belle mais tu n’es pas la plus belle du monde

Elle : si ! (elle commence à pleurer) je suis la plus belle du monde, d’abord mon papa il me l’a dit

Lui : je t’assure tu es belle mais tu n'es pas la plus belle du monde

Elle : pleurs, trépignements et sourires dans la rame de métro



Les mots

Dysgueusie et cacogueusie évoquent l'un une altération du goût, l'autre le fait que le goût perçu n’est pas celui attendu (et parfois désagréable), à les entendre ils évoquent un peu leur sens.


Un livre, le monde d’hier de Stefan Zweig. Ces Souvenirs d’un Européen s’étendent de 1895 à 1941. « J’ai été le témoin de la plus effroyable défaite de la raison ».



Un petit tour du côté de chanteuses des années 60, , celles qui ont fait  3 petits 33 tours et s’en sont allées. Je pense à Patricia Carli « arrête, arrête ne me touche pas... demain tu vas te marier… » et surtout à Anne Vanderlove et sa ballade en novembre.






vendredi 17 novembre 2017

Arthur




J’ai acheté le poésies complètes Rimbaud livre de poche quand j’avais 15 ans. C’est une relique et c’est écrit trop petit pour moi maintenant.


Quelques années auparavant, je devais être en 5ème, une amie m’avait montré un poème que sa sœur étudiait en seconde. Il s’agissait je crois bien de Voyelles et nous nous étions écrié : « bah ! Qu’est-ce que c’est que ça ! ».


Plus tard j’ai déclamé Ophélie sur une scène, je ressens encore les soubresauts de panique dans lesquels je flottais comme la douce Ophélie…


L’amie de 5ème, que j’avais connue en 6ème, je l’admirais beaucoup, « très intelligente et pas de tics noirs », ensuite nos chemins se sont un peu écartés.

Il y a une trentaine d’années j’ai fait un rêve autour de Verlaine et Rimbaud (j’étais en train de lire une biographie de Verlaine) et de notre amitié. Peu après j’ai appris qu’elle avait un 3ème enfant qu’elle a appelé Arthur !


A 17 ans j’ai découvert Léo Ferré chantant Verlaine et Rimbaud, je n’écoutais pas sans frémir les assis mais sur l'autre face le pauvre Lélian nous murmurait presque d'écouter la chanson bien douce...



Depuis une semaine Arthur est un prénom devenu très cher à mon cœur et le petit bonhomme qui le porte encore plus cher, précieuse lumière dans mes ténèbres et je lui souhaite, Petit Poucet rêveur, de jolies pépites et de chaudes rimes dans les cailloux de son chemin.