
Quelque années plus tard
elle est découverte en flagrant délit d’adultère avec Victor Hugo, on peut dire
qu’elle a fait partie de MeToo Victor
Hugo et les âges de ce cheptel se sont échelonnés de 17 à 77 ans en
moyenne, la fourchette la plus haute est certainement l’âge d’Adèle….
Si je m’attarde sur ce
fait divers avant d’aller plus loin dans ce voyage c’est pour la suite…Léonie
est incarcérée à St Lazare avec des criminelles et des prostituées puis
transférée dans un couvent où elle subit un séjour forcé de 3 mois, elle n’a le
droit de voir ses enfants qu’une heure par semaine (le divorce était interdit).
Hugo invoquera l’immunité parlementaire.


Léonie avait renoué avec
Hugo, était devenue une amie intime d’Adèle…et apprend par elle l’existence de
Juliette…qu’Hugo refuse d’informer de sa liaison avec Léonie. Juliette ignorant
l’existence de Léonie (qui a d’ailleurs été sacrifiée à la maîtresse légitime)
cela paraît bizarre dans un milieu parisien où les ragots étaient certainement
déjà un sport national.
La postérité n’a retenu
son nom que dans quelques notes de bas de page des biographies de Victor Hugo.
Je ne sais si les
maîtresses à répétition étaient comptabilisées à chaque fois…
J’ai souri en découvrant
dans la bibliographie mention du livre de J. Savant La vie sentimentale de Victor
Hugo en 6 volumes !