J’ai toujours été fascinée par l’imposture, pas tellement les escrocs usurpateurs, plus par ceux qui ont la sourde conviction d’être des intrus, d’occuper une place non légitime, de jouer un rôle social qui n’est pas le leur…
Les impostures commises par d’autres m’ont un peu sidérée quand elles se dévoilent après un début idyllique comme celui-ci.

Plusieurs années après j’ai acheté un livre d’Henry James (éditions de la Différence, 1987), il fallait découper les pages de cet ouvrage intitulé L’autre maison, je dévoilerai ici juste l’intrigue de départ : une jeune femme mourante fait jurer à son mari qu’il ne se remariera pas tant que leur fille sera vivante (Heny James c'est encore plus tordu que Perrault!).

Depuis il a du reconnaître ses influences (Internet le grand inquisiteur ?) car j’ai lu dans une critique que le film s’inspire de deux bouquins d’Henry James, l’autre bouquin je ne vois pas bien comment, l’autre maison apporte déjà pas mal d’éléments substantiels…

[1] Je précise car le film projeté à Paris en 1974 n’est sorti que 18 mois plus tard à Lyon, je l’ai revu à ce moment là entraînant une flopée de gens dans mon enthousiasme juvénile et naïf.
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