vendredi 7 octobre 2011

chat-chat-chat

Cette nuit je ne dormais pas et je pensais à des chats, pourquoi cha ? qui n’étaient pas forcément gris…sauf la chatte qui venait parfois dans mon bureau, elle s’était fait adopter par l’institution, belle indépendante qui ne rendait des comptes à aucun maître, mais la route a eu raison d’elle, comme de beaucoup d’autres dans le secteur….




Chat                    chatte                chatons              chatteries
minet                  féline                  polissons            cajoleries
mutin                  câline                  mignons
matois                chafouine
matou

De sa fourrure blonde et brune
Sort un parfum si doux, qu’un soir
J’en fus embaumé, pour l’avoir
Caressée une fois, rien qu’une.[1]

cherchez les chats...
L’été 2007, je me suis retrouvée dans une petite maison dans le Queyras, les propriétaires, des Allemands qui étaient tombés amoureux de la région l'étaient aussi des félins et ils en possédaient 11 ; leur fils est  venu leur rendre visite, avec femme, enfant, un chien et 12 chats !!!!! L’excellent vin du Rhin qu’ils nous ont fait déguster atténuait les effluves ammoniaquées de ces charmantes bestioles.


chat d'Iran
chat délirant
chat Persan
chat paressant
chat du Poitou
chabichou
chabadabada...




Les Sinéchats, l’énigmatique sourire du chat du Cheshire,  le Bébert de Céline, les Matous de Colette, les félins contemplatifs de Sempé, le chat perché de Marcel Aymé…et dans cette folle charabande j’ai choisi pour la fin celui de Jacques Roubaud.


Poème du chat

ou sur le canapé!

Quand on est chat on n'est pas vache
on ne regarde pas passer les trains
en mâchant les pâquerettes avec entrain
on reste derrière ses moustaches
(quand on est chat, on est chat)

Quand on est chat on n'est pas chien
on ne lèche pas les vilains moches
parce qu’ils ont du sucre plein les poches
on ne brûle pas d’amour pour son prochain
(quand on est chat, on n'est pas chien)

On passe l’hiver sur le radiateur                                 
à se chauffer doucement la fourrure

Au printemps on monte sur les toits
pour faire taire les sales oiseaux

On est celui qui s’en va tout seul
et pour qui tous les chemins se valent
(quand on est chat, on est chat)



En bonus, le chat de Simon :





[1] Baudelaire/Les fleurs du mal/Le chat

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