L’émission d’Alain
Finkelkraut sur France culture samedi dernier feuilletait le dictionnaire des mots parfaits, mots aimés
et choisis par des écrivains.
L’un deux m’a ravie, c’est
le mot pampille, agréable en bouche, j’en avais les papilles
émoustillées.
Késako ? …chacune des
petites pendeloques, groupées en franges, servant d’ornement. Donc ce sont les
gouttes qui pendouillent sous les lustres et avec pendeloques on imagine
plus de la verroterie qu’un Murano…
J’associe à pampille le
mot bobèche,
un mot que j’ai connu peut-être avec les nombreuses soirées d’anniversaire « au
travail », j’avais épaté une amie en lui demandant si elle avait assez de
bobèches pour poser les bougies sur le gâteau. Alors la bobèche est un disque
légèrement concave adapté aux chandeliers et destiné à recueillir la cire qui
coule des bougies.
Quand j’ai accouplé ces
deux mots je ne pensais qu’à leur sonorité et pourtant il n’y a pas loin des
lustres aux chandeliers.
Dans un amusement
d’atelier d’écriture nous avions déliré autour de deux mots avec le jeu du
dictionnaire.
Je ne me souviens plus de
ce qui avait été inventé pour la grumelle : enveloppe de la
fleur des graminées, formée de deux bractées. Le mot se rapproche davantage de la définition du farcin
pour lequel plusieurs d’entre nous avaient dérivé vers les recettes culinaires Et nous avons dû refermer le livre de cuisine quand nous avons su
que c’étaient les manifestations cutanées de la morve, les fosses nasales
n’étant pas atteintes…ouf je respire !