Une copie blanche car je ne sais
ce qu’elle va contenir…Puis j’associe à copie cette belle histoire. A 14
ans Mozart assiste à l’audition du Miserere d’Allegri. Ce
musicien, prêtre et ténor de la chapelle pontificale, avait composé cette œuvre
sublime aux environs de 1638 durant le règne du pape Urbain VIII. Le Vatican,
souhaitant en conserver l’exclusivité et en préserver le caractère unique
défendit non seulement de le reproduire et de l’exécuter hors de ce lieu saint,
mais menaçait d’excommunication quiconque enfreindrait la règle.
Quand Mozart est rentré chez
lui, avec son papa, celui-ci a du soupirer que c’était bien dommage qu’on ne
puisse pas jouer un morceau de ce choix. Et le fils de Léopold a voulu faire
plaisir à son père et a reproduit les 9 voix du Miserere sur une partition qui
a fait le tour du monde.
On soupçonna davantage Mozart de
l’avoir volée qu’imaginer que ce jeunot
l’avait copiée après une écoute (deux suivant les versions). Elle a été publiée
en 1771 à Londres et l’interdiction papale a été levée.
Ce Miserere était chanté a
capella, dans la Sixtine, lors des matines du mercredi et du vendredi pendant la
semaine sainte.
Et voici ce qu’on ne pourrait
entendre aujourd’hui car le jeunot serait poursuivi pour copie illicite et
diffusion sans autorisation d’une œuvre protégée.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire