Le bouquin si prisé de Donna
Tartt, le chardonneret, m’a donné l’impression, accrue dans le dernier tiers, de ne pouvoir
respirer. Il y en avait trop…trop de branches à l'arbre et une histoire que les critiques ont déflorée ad nauseam dans
laquelle le lecteur est prisonnier pendant 800 pages. Oui je sais les louanges ont
été dithyrambiques, oui je sais elle a mis 10 ans à écrire son livre, oui
j’avais beaucoup aimé le maître des illusions, mais le petit copain m’avait ennuyée
et j'ai peiné pour finir celui-là, voilà !
Car le lecteur veut à la fois pouvoir respirer et
être tenu en haleine et la lectrice que je suis aime aussi les méandres qui conduisent d’un livre à
l’autre, d’un fleuve tranquille à une rive escarpée.
J’ai découvert Sorj Chalandon en allant voir Mon
Traître monté par Emmanuel Meirieu, j’ai lu ensuite la légende de nos pères et
j’ai relu de beaux lendemains de Russel Banks en espérant voir un jour la pièce
de Meirieu.
J’ai détesté esprit d’hiver de Laura Kasischke, un
autre livre encensé par la critique mais j’arrête les mauvais points et je vous
fais part de ma découverte d’hier. Je suis en train de terminer l’appel du
coucou, écrit par un certain Robert Galbraith, épatée que ce soit un premier
roman maîtrisant à fond la caisse les codes du polar, encore plus que Robert soit J K Rowling la créatrice d’Harry
Potter !
la belle liseuse |
une autre liseuse |
J’ai trouvé six sens au mot liseuse avant la chose numérique, du couvre-livre au vêtement féminin (pour lire au lit) et à la
lampe had hoc…
Il y a même la petite table à plusieurs tablettes
servant à poser des livres et des revues et, on dirait un gag, une pipe à
longue tige particulièrement adaptée pour la lecture.
La littérature n'est pas née le jour où un jeune garçon criant Au loup! Au loup! a jailli d'une vallée néanderthalienne, un grand loup gris sur ses talons: la littérature est née le jour où un jeune garçon a crié Au loup! Au loup! alors qu'il n'y avait aucun loup derrière lui (Vladimir Nabokov).
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