Lorsque
l’enfant paraît le cercle de famille s’extasie, parfois le sourire s’éteint
quand on décline le prénom de l’enfant …
Je fais
partie d’une génération où les Emile étaient des bonhommes en maillot de corps
qui jouaient à la pétanque… « tu viens, Mimile, tu paies une
tournée ? » et les petits Emile côtoient maintenant les Arsène,
Fernand, Léontine, Mathurin, Augustine, Virgile, Maguelonne, Gaston, Eugène…
Je
me souviens d’une planche de Brétecher (début des années 80) où un couple avouait timidement mais fièrement
vouloir nommer leurs enfants Raymond et Janine et cela nous faisait bien rigoler.
Il
n’est pas rare de voir reproduit le prénom d’un des parents, plus souvent celui
de la mère, sous une forme inversée (Anne-Marie/Marianne) sans que ceux-ci en
aient conscience ou sous une forme contractée, ce que j’avais fait remarquer (je
m’en suis mordu la langue !) à une collègue, Marie-Joëlle, qui avait
appelé son fils Maël.
Dans
le foyer où je travaillais dans les années 80, une adolescente d’origine
magrébine, Nadia, avait appelé sa fille Djennifer, le plus délicieux étant qu'elle était sure que cela s'écrivait ainsi.
Un petit air des "papillons de ma jeunesse", une amie connait une famille dont les filles arborent les prénoms Alexandrie et Alexandra, elles ont de fortes chances d'être surnommées les Claudettes!
Un petit air des "papillons de ma jeunesse", une amie connait une famille dont les filles arborent les prénoms Alexandrie et Alexandra, elles ont de fortes chances d'être surnommées les Claudettes!
Dans
les carnets du Monde j’ai trouvé de mignonnettes annonces
Dans
la série c’est difficile de choisir Axelle et Pierre énoncent les prénoms de
leur sœur Clara, Jeanne, Louise,
Constance.
Très
sobre mais bien dans l’air du temps les papas Nicolas et Thomas sont fous de
joie à la naissance de Valentin et Hugo, made in USA !
On
trouve aussi un Emile avec un patronyme plus difficile à prononcer, Eisenhauer.
Cela doit faire plaisir à Lénine et à
Trotsky, A et F Krivine sont les heureux parents de Vladimir et Léon.
Une
citation de Platon pour Joséphine « Il
est impossible de bien combiner deux choses sans une troisième. Il faut entre
elles un lien qui les assemble… »,
le voilà pour le faire-part suivant.
Au
lycée français d’Ottawa une famille a fait dans le gréco-latin en appelant ses
quatre enfants Pénélope, Virgile,
Aristote et Eurydice… Pénélope était cette année dans la même classe qu’Ulysse dont le frère s’appelle Hippolyte !
Et
j’ai toujours du mal à digérer Clafoutis
et Térébentine !
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