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la chambre jaune |
J’ai revu un film d’Hitchcock, l’ombre d’un doute et c’est je crois mon préféré (et celui du Maître) avec Rebecca.

A la fin du film les dernières paroles de la jeune fille suggèrent qu’elle sera amoureuse de son oncle toute sa vie.
Je crois que c’est un des films les plus pervers d’Hitchcock, et cela fait du bien dans cette époque qui manque un peu de subtilités.
Et quoi de plus agréable, par ces temps de sinistrose, de se lover au coin du feu ou sous la couette avec un bon polar. Je n’ai pas mentionné cette littérature jusqu’ici, sauf Michael Connelly quand je parlais des écrivains américains, et je n’oserai pas disserter sur le roman policier car cela m’ennuierait d’abord avant de barber les autres. Toutes les théories du genre sont réductrices et commencent souvent par la plainte : le roman policier est beaucoup lu et pas reconnu à sa juste place… quelle place ?
La seule différence est que je n’aime pas relire un polar, contrairement à certains romans, car j’imagine que le plaisir que j’ai eu ne pourra se reproduire (et bien sur cela s'est vérifié quand même car j’avais oublié avoir lu le bouquin). Les films d’Hitchcock on peut les revoir même si on connaît le dénouement.
J’aime dans le polar sa variété, son exploration des ténèbres au delà des forêts de la nuit.
Bien sur il y a les stéréotypes, Barbara Havers et Linley, la prolo et l’aristo (Elizabeth George), la fliquette bretonne Mary Lester bien loin d'Harry Bosch, les inspecteurs fatigués, usés, alcooliques, solitaires, irascibles, mais c’est aussi rassurant qu’ils soient fidèles à l’image qu’on attend d’eux.


Une exception pour Agatha Christie : (titre du livre?)
Mais comme je voudrais qu’Hercule Poirot n’eût pas pris sa retraite et ne fût pas venu ici cultiver des citrouilles !
De mémoire, c'est dans Le meurtre de Roger Ackroyd.
RépondreSupprimertu as tout juste
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