dimanche 23 septembre 2012

Vaghe stelle dell’Orsa


Je n’avais pas 6 ans la première fois que papa m’emmena au cinéma et  j’ai déjà signalé dans ce blog que cette découverte était d’abord celle du cinéma italien.

Je ne vais pas faire une rétrospective de la production néoréaliste de la péninsule, juste évoquer quelques films et surtout les actrices, belle et bellissime.

Le festival Lumière qui démarre dans quelques semaines projette plusieurs films de Vittorio De Sica, Le voleur de bicyclette bien sur mais aussi Sciuscia, Umberto D, Un monde nouveau, Mariage à l’italienne et Una breve vacanza.

L’autre Italien du programme c’est Rossellini avec Voyage en Italie. Dans ce film c’est la Bergman qui joue et c’est là que je mentionne le premier duo réalisateur et actrice. Il s’agit d’un duo mixte Hollywood Cinecittà, plus tourmenté que ceux de Fellini /Giulietta Masina et Monica Vitti /Antonioni.

Rossellini je voudrai citer Rome ville ouverte surtout pour la Magnani et évoquer quelqu’un de peu connu, Giovanna Ralli, pour un film au titre mystérieux Les évadés de la nuit (non ce n’est pas Nicholas Ray c’est bien Rossellini).

le n° 5 de Fellini
Une petite séquence Fellini, qui occupait ce studio à Cinecittà. La strada est sortie en 1954 ; elle a été vivement attaquée par la critique de gauche pour avoir perverti et trahi le néoréalisme…
Un film, parce qu’il s’appelle Le chemin de l’espérance de Pietro Germi, 1950
Une actrice, parce qu’on dit la Pampanini, Silvana de son prénom.

Une mention spéciale à Silvana Mangano, et quel contraste entre la Silvana débutante de riz amer (Giuseppe De Santis, 1949), en mondine (femmes venues de toute l’Italie qui vont repiquer dans l’eau les plants de riz) et La Mangano bourgeoise mondaine de Violence et Passion ou l'aristocrate mère de Tadzio dans Mort à Venise.


Une autre à Claudia Cardinale dans le bel Antonio de Mauro Bolognini. Ce film est sorti en 1960, quelques semaines après la dolce vita et l’image du séducteur en prend un sacré coup pour Marcello Mastroianni, il incarne un homme terrorisé par son impuissance et son entourage machiste. Il raconte cette anecdote. « Un an ou deux après la sortie du film, le Brésil ou l’Argentine, je ne m’en souviens plus, a acheté aux Etats Unis un vieux navire de guerre, mais il n’a jamais fonctionné : alors ils l’ont surnommé El bel Antonio ; il ne marchait pas ! ». Ce film, dont le scénariste était un certain Pasoloni, a eu le Léopard d’or au festival de Locarno en 1960 et Jacques Charrier avait bien fait de refuser le rôle !


Toujours Claudia dans Sandra de Visconti (1965), avec le beau Jean Sorel, ténébreux dans ce film trouble aux accents incestueux. Le titre de cette note est le nom italien du film, Pâles étoiles de la Grande Ourse.













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