Loin
des plages et plagiats, un petit tour à travers les grands espaces du Québec et
sa langue, mélopée savoureuse aux sourdes modulations…
Montréal et ses contrastes,
d’abord celui de la température, 45° un jour où on passait du four au frigidaire,
voire congélateur avec la clim. Un orage soudain et violent a tout assombri donnant à la ville des airs de Delhi
sous la mousson.
Contraste entre le look touriste
bermuda et le look (pardon pour le mot anglais) vintage de certaines autochtones, j’en ai vu une carrément Shirley (et Dino).
Contraste entre les
églises et les immeubles de verre mais surtout entre la province et le moderne.
Un festival juste pour rire
qui s’accordait bien à l’ambiance joyeuse et chapeau pour les artistes surtout
celles haut perchées !
Si on tient à aller aux vues on
peut prendre des places pour le festival des films du Monde.
Un type avec une pancarte en
plein centre « J’ai sauvé le monde d’une 3ème guerre mondiale, aidez moi SVP à continuer mon œuvre ».
Un tableau au
musée des Beaux-Arts, ours blancs dans l’océan (Thomas Faed), je n’ai pas
trouvé de reproduction mais j’ai noté le texte qui l’accompagnait :
Nous avons été les premiers à
nous avancer sur cette mer silencieuse.
Une mention pour les camions,
différents mais aussi beaux que les TATA et leurs cousins pakistanais et la photo d’un camion
pompier bien astiqué de Montréal.
vallée de la Matapédia |
Un train chemine dans la nuit
Et pourquoi les maisons
sont-elles si jolies ?
Parce qu’elles sont repeintes
pendant la nuit
On termine par Québec mais avant
un arrêt dans la petite bourgade de Pohénégamook, au bord du lac du même nom et
son petit pont de bois international.
La fresque murale de la vieille ville a
une forte parenté avec celles de Lyon et ce n’est pas purement fortuit.
J’aime quand la serveuse du Rose
Café me demande ce que je veux comme breuvage, quand on me dit que ça goûte
bon, qu’on peut prendre de l’eau à l’abreuvoir dans le train, se sucrer le bec
avec du sirop d’érable et de la tarte à la ferlouche au petit déjeuner, acheter
mes clopes dans une tabagie, voir des petits flots qui ont la guedille promenés dans leur carrosse, chercher ma pâte à dents sur ma vanité, zut j’ai oublié ma
débarbouillette sur le bain ancien sur pattes, aujourd'hui j'arrête pas de tataouiner et touche pas à mon t'chum ça a t-y pas de la gueule !
le café des artistes à Gaspé, "bout de la terre" en micmac
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