vendredi 20 octobre 2023

Rain on the River

 

J’ai écrit une note de blog en juin 2013 sur 3 films made in USA. Dix ans après je rajoute un petit quatrième, un film américain qui m’a éblouie, enthousiasmée quoi !

Il s’agit d’A bout de course (Running on Empty), 1988, réalisé par Sidney Lumet que j’ai vu à l’Institut Lumière, merci Thierry Frémaux !

Ce film a une résonance avec celui de Robert Redford, sous surveillance, mentionné dans la note de 2013. Tous deux font resurgir le Weather Underground, collectif américain de la gauche radicale fondé en 1969 (une trentaine de personnes sont entrées en clandestinité début 1970 et s'appuie sur un réseau de plusieurs centaines, voire davantage, de sympathisants); dès la première scène de sous surveillance l’ancienne militante incarnée par Susan Sarandon se « rend » au FBI, ce qu’elle avait envisagé depuis longtemps quand ses enfants seraient « grands ». Le prologue d’A bout de course nous montre Danny, 17 ans, qui a repéré les fédéraux et la famille repart en cavale encore une fois.  Sa mère dit plus tard vouloir se rendre elle aussi quand son deuxième fils sera plus grand. En attendant c’est elle qui va anticiper la possibilité d’une autre vie pour son fils aîné.

Et bien sûr il y a River Phoenix…que j’ai découvert dans ce film (j’ai vu Stand by me récemment et peut-être il y a longtemps My own private Idaho), qui va mourir en 1993. Je ne vais pas faire pleurer les adjectifs…mais quel talent d’acteur et de musicien, sa prestation lui vaudra une nomination aux Oscars comme meilleur second rôle.

Il est appelé River par ses parents, par ailleurs membres de la secte des Enfants de Dieu, par référence au roman initiatique Siddharta et au « fleuve de la vie » de Hermann Hesse.

Le titre de cette note Rain on the River se réfère à une chanson hommage écrite par son ami musicien Hugh Cornwell, la sœur de River s’appelle Rain.

 


 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire