mardi 28 avril 2020

pampille et papille


L’émission d’Alain Finkelkraut sur France culture samedi dernier feuilletait le dictionnaire des mots parfaits, mots aimés et choisis par des écrivains.

L’un deux m’a ravie, c’est le mot pampille, agréable en bouche, j’en avais les papilles émoustillées.
Késako ? …chacune des petites pendeloques, groupées en franges, servant d’ornement. Donc ce sont les gouttes qui pendouillent sous les lustres et avec pendeloques on imagine plus de la verroterie qu’un Murano…

J’associe à pampille le mot bobèche, un mot que j’ai connu peut-être avec les nombreuses soirées d’anniversaire « au travail », j’avais épaté une amie en lui demandant si elle avait assez de bobèches pour poser les bougies sur le gâteau. Alors la bobèche est un disque légèrement concave adapté aux chandeliers et destiné à recueillir la cire qui coule des bougies.

Quand j’ai accouplé ces deux mots je ne pensais qu’à leur sonorité et pourtant il n’y a pas loin des lustres aux chandeliers.

Dans un amusement d’atelier d’écriture nous avions déliré autour de deux mots avec le jeu du dictionnaire. 

Je ne me souviens plus de ce qui avait été inventé pour la grumelle : enveloppe de la fleur des graminées, formée de deux bractées. Le mot se rapproche davantage de la définition du farcin pour lequel plusieurs d’entre nous avaient dérivé vers les recettes culinaires Et nous avons dû refermer le livre de cuisine quand nous avons su que c’étaient les manifestations cutanées de la morve, les fosses nasales n’étant pas atteintes…ouf je respire !


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