Dorine :
Avez-vous perdu, dites moi, la parole
Et faut-il qu’en ceci je sois votre complice ?
Souffrir qu’un père un peu trop accueillant
Dispose de votre main aussi allègrement
Pour un vilain dévot tout dévoué au vice ?
Mariane :
Avec un père absolu comment couper le fil ?
Et comment parvenir à de telles extrémités ?
Dorine :
A la hache comme pour couper une cordée !
Cela ne peut point se faire harmonieusement.
Mais si vous voulez rester dans le chœur des pleureuses
Ou même devrais-je dire dans celui des peureuses
Vous pourrez jouir des agapes de cet hymen
Par le Tartuffe vous faire reseauter pieusement
Vous prosterner devant votre père et dire amen
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